NOTRE TERROIR

La fin de la Provence, le début des Alpes…

Notre terroir des Alpes de Haute Durance se situe dans le sud-est de la France en région PACA. Limitrophe de l’Italie, il s’étend sur deux départements: les Alpes de Haute Provence (04) et les Hautes Alpes (05). Au sud du terroir, en Haute Provence, nos producteurs cultivent les terres de la plaine des Mées ou encore du plateau de Valensole. Au nord, aux pieds des Alpes, nos vergers s’étendent de la vallée de la Maraize et de la vallée du Buëch, aux portes du Dévoluy, jusqu’au lac de Serre Ponçon et son fameux barrage hydroélectrique.
C’est une région au caractère sauvage qui a été sculptée par les anciens glaciers. Le plus important des Alpes du Sud, le glacier de la Durance qui s’arrêtait à Sisteron, la porte de la Provence, est celui qui a le plus façonné les terres que l’on cultive aujourd’hui. Ses anciennes moraines glaciaires nous ont laissé un sol calcaire très caillouteux, sur lequel est venu s’entasser d’épaisses couches de limon apportées par la rivière éponyme résultante du glacier.

La rivière de la Durance, ancien fléau de la Provence (avec le mistral et le Parlement d’Aix) a été en partie domptée pour permettre l’irrigation des terres agricoles. Elle permet également la production d’électricité renouvelable grâce aux multiples barrages hydroélectriques construits sur son lit, le barrage de Serre Ponçon à proximité de la ville d’Embrun étant le plus connu.

Renfermant d’innombrables trésors de nature, notre terroir est également connu des amoureux de la nature. Que ce soit par ses magistrales montagnes, dont certaines atteignent les 4000 m d’altitude, les lacs et les rivières qui le sillonnent, ou encore grâce aux grandes forêts qui le recouvrent.

Les randonneurs, VTTistes, skieurs ou autres pêcheurs prennent un grand plaisir à le découvrir.

Un verger de qualité au rendement limité

La climat de notre terroir est tout aussi exceptionnel. Dans les Alpes de Haute Durance, nous sommes à la limite du climat méditerranéen et au début du climat continental. C’est la chaîne des Alpes qui fait barrière naturelle à l’intersection de ces deux climats.

Nous avons les étés chauds et secs de la Provence, les hivers rudes et froids des Alpes. La “Dolce Vita”  des trois cents jours de soleil par an, qui en fait une des régions les plus ensoleillées de France, est contrebalancée par les nuits de gel Printanières pas rares jusqu’au mois de mai. Ce sont également les importantes chutes de neige en hiver, les orages en fin d’après midi estivale ou encore les nuits fraîches après les chaudes journées du mois d’août qui façonnent notre terroir et permettent la culture de fruits de grandes qualités gustatives.

Le climat et le terroir des Alpes de hautes Durance à la fois généreux et rudes est propice à une agriculture de qualité au rendement limité. Le fort ensoleillement du terroir permet une efficacité accrue de la photosynthèse favorisant le développement du végétal et la production de sucre. Nos vergers d’altitude sont également soumis à d’importants écarts de températures entre les journées chaudes et sèches et les nuits fraîches des mois d’août et septembre.

Ce phénomène préserve la saveur et les qualités organoleptiques de nos fruits en bloquant la dégradation de certains acides lorsque notre pomme arrive presque à maturité. C’est ce qui donne aussi la face rosée de nos pommes, notamment pour la Golden des Alpes de Haute Durance, véritable marque de fabrique de notre terroir.

Ces conditions exceptionnelles contrebalancent la rudesse de notre terroir et les faibles rendements liés à l’altitude. Les gelées printanières tardives comme au printemps 2017, lorsque les arbres sont en pleine floraison, peuvent faire d’énormes dégâts sur nos récolte. Il y a aussi les gros orages de grêle très fréquents en juin et juillet, ou encore les épisodes caniculaires estivales qui font souffrir les vergers. Bien que les agriculteurs mettent tout en oeuvre pour limiter ces aléas climatiques, comme par exemple la pose de filets paragrêles ou la lutte antigel par aspersion, la nature a toujours le dernier mot.

Le verger des Alpes de Haute Durance, un verger historique

On retrouve des actes de transactions de pommes et poires sur notre territoire depuis au moins le Moyen-âge. En atteste également une présence ancestrale de poiriers et pommiers sur notre terroir, des variétés anciennes et locales, qui étaient même cultivées en haute altitude, comme la “Pomme Rave du Champsaur”, la “Poire Martin Sec”, la “Poire Sartaud” ou encore la “Pomme de Risoul”. Certains bénévoles locaux essayent de conserver bon nombre de ces variétés locales et anciennes aux vergers conservatoire de Charance, à quelques pas de la ville de Gap.

C’est au cours des années 30, moins en altitude, plus dans la vallée de la Durance et du Buëch aux conditions climatiques plus propices, qu’apparaissent les premiers vergers spécialisés en pommes et poires. A ce propos, nous cultivons toujours certains vergers de poiriers qui ont plus de 70 ans. Lorsque vous croquez dans certaines de nos poires, c’est un petit bout d’Histoire que vous dégustez

Grâce à la construction du barrage hydroélectrique de Serre Ponçon et l’avènement du canal de Provence dans les années 50, l’irrigation a pu être apporté sur nos terres et l’arboriculture a connu un fulgurant essor sur notre terroir dans ces années là. En parallèle le développement du tourisme Alpin et les premières vacances dans nos stations de ski, ont permis de faire connaître auprès du grand public les qualités de la Pomme des Alpes de Haute-Durance.

NOTRE TERROIR

La fin de la Provence, le début des Alpes…

Notre terroir des Alpes de Haute Durance se situe dans le sud-est de la France en région PACA. Limitrophe de l’Italie, il s’étend sur deux départements: les Alpes de Haute Provence (04) et les Hautes Alpes (05). Au sud du terroir, en Haute Provence, nos producteurs cultivent les terres de la plaine des Mées ou encore du plateau de Valensole. Au nord, aux pieds des Alpes, nos vergers s’étendent de la vallée de la Maraize et de la vallée du Buëch, aux portes du Dévoluy, jusqu’au lac de Serre Ponçon et son fameux barrage hydroélectrique.
C’est une région au caractère sauvage qui a été sculptée par les anciens glaciers. Le plus important des Alpes du Sud, le glacier de la Durance qui s’arrêtait à Sisteron, la porte de la Provence, est celui qui a le plus façonné les terres que l’on cultive aujourd’hui. Ses anciennes moraines glaciaires nous ont laissé un sol calcaire très caillouteux, sur lequel est venu s’entasser d’épaisses couches de limon apportées par la rivière éponyme résultante du glacier.

La rivière de la Durance, ancien fléau de la Provence (avec le mistral et le Parlement d’Aix) a été en partie domptée pour permettre l’irrigation des terres agricoles. Elle permet également la production d’électricité renouvelable grâce aux multiples barrages hydroélectriques construits sur son lit, le barrage de Serre Ponçon à proximité de la ville d’Embrun étant le plus connu.

Renfermant d’innombrables trésors de nature, notre terroir est également connu des amoureux de la nature. Que ce soit par ses magistrales montagnes, dont certaines atteignent les 4000 m d’altitude, les lacs et les rivières qui le sillonnent, ou encore grâce aux grandes forêts qui le recouvrent.

Les randonneurs, VTTistes, skieurs ou autres pêcheurs prennent un grand plaisir à le découvrir.

Un verger de qualité au rendement limité

La climat de notre terroir est tout aussi exceptionnel. Dans les Alpes de Haute Durance, nous sommes à la limite du climat méditerranéen et au début du climat continental. C’est la chaîne des Alpes qui fait barrière naturelle à l’intersection de ces deux climats.

Nous avons les étés chauds et secs de la Provence, les hivers rudes et froids des Alpes. La “Dolce Vita”  des trois cents jours de soleil par an, qui en fait une des régions les plus ensoleillées de France, est contrebalancée par les nuits de gel Printanières pas rares jusqu’au mois de mai. Ce sont également les importantes chutes de neige en hiver, les orages en fin d’après midi estivale ou encore les nuits fraîches après les chaudes journées du mois d’août qui façonnent notre terroir et permettent la culture de fruits de grandes qualités gustatives.

Le climat et le terroir des Alpes de hautes Durance à la fois généreux et rudes est propice à une agriculture de qualité au rendement limité. Le fort ensoleillement du terroir permet une efficacité accrue de la photosynthèse favorisant le développement du végétal et la production de sucre. Nos vergers d’altitude sont également soumis à d’importants écarts de températures entre les journées chaudes et sèches et les nuits fraîches des mois d’août et septembre.

Ce phénomène préserve la saveur et les qualités organoleptiques de nos fruits en bloquant la dégradation de certains acides lorsque notre pomme arrive presque à maturité. C’est ce qui donne aussi la face rosée de nos pommes, notamment pour la Golden des Alpes de Haute Durance, véritable marque de fabrique de notre terroir.

Ces conditions exceptionnelles contrebalancent la rudesse de notre terroir et les faibles rendements liés à l’altitude. Les gelées printanières tardives comme au printemps 2017, lorsque les arbres sont en pleine floraison, peuvent faire d’énormes dégâts sur nos récolte. Il y a aussi les gros orages de grêle très fréquents en juin et juillet, ou encore les épisodes caniculaires estivales qui font souffrir les vergers. Bien que les agriculteurs mettent tout en oeuvre pour limiter ces aléas climatiques, comme par exemple la pose de filets paragrêles ou la lutte antigel par aspersion, la nature a toujours le dernier mot.

Le verger des Alpes de Haute Durance, un verger historique

On retrouve des actes de transactions de pommes et poires sur notre territoire depuis au moins le Moyen-âge. En atteste également une présence ancestrale de poiriers et pommiers sur notre terroir, des variétés anciennes et locales, qui étaient même cultivées en haute altitude, comme la “Pomme Rave du Champsaur”, la “Poire Martin Sec”, la “Poire Sartaud” ou encore la “Pomme de Risoul”. Certains bénévoles locaux essayent de conserver bon nombre de ces variétés locales et anciennes aux vergers conservatoire de Charance, à quelques pas de la ville de Gap.

C’est au cours des années 30, moins en altitude, plus dans la vallée de la Durance et du Buëch aux conditions climatiques plus propices, qu’apparaissent les premiers vergers spécialisés en pommes et poires. A ce propos, nous cultivons toujours certains vergers de poiriers qui ont plus de 70 ans. Lorsque vous croquez dans certaines de nos poires, c’est un petit bout d’Histoire que vous dégustez

Grâce à la construction du barrage hydroélectrique de Serre Ponçon et l’avènement du canal de Provence dans les années 50, l’irrigation a pu être apporté sur nos terres et l’arboriculture a connu un fulgurant essor sur notre terroir dans ces années là. En parallèle le développement du tourisme Alpin et les premières vacances dans nos stations de ski, ont permis de faire connaître auprès du grand public les qualités de la Pomme des Alpes de Haute-Durance.